Radigue

Naldjorlak I, II, III

ELIANE RADIGUE

Naldjorlak I  pour violoncelle (41 :19)
Naldjorlak II  pour deux cors de basset (47 :04)
Naldjorlak III  pour deux cors de basset et violoncelle (47 :49)

Charles Curtis – violoncelle
Carol Robinson, Bruno Martinez – cor de basset

Double CD shiiin 9 (2013)
www.shiiin.com

Presse

John Dale
Uncut
Mars 2014

Julian Cowley
The Wire
Janvier 2014

Guillaume Belhomme
Le son du grisli
12 décembre 2013 Juillet/Août 2003

John Dale
Uncut
Mars 2014

Quietly exhilarating acoustic hypnosis

[…] Her music, premised upon teasingly slow development, and requiring incredibly attentive listening, must offer instrumentalists great challenges. And yet the players on Naldjorlak I II III take on these gorgeous, gently unfolding works with preternatural skill and patience. Over almost 150 minutes, Naldjorlak patiently explores the dronological capacities of the cello and two basset horns, a music of rare depth, but most definitely not of gentle, ambient lassitude. This is fiercely dedicated music indeed.

Julian Cowley
The Wire
Janvier 2014

An awesome journey of discovery

[…] Beyond the infinitesimal changes and finely nuanced detail of its surface, Naldjorlak is resilient and self-contained; simultaneously as tough as catgut and as delicate and fleeting as the bloom of a butterfly’s wing. […]For all of its microtonal subtleties and density, Naldjorlak is cello being cello, basset horns finding themselves and all three instruments moving toward unity in sound. This is music that invites us to join three fabulously skilled instrumentalists in the long process of learning to hear as Radigue hears, an awesome journey of discovery.

Guillaume Belhomme
Le son du grisli
12 décembre 2013

[…] Comme annoncé : Curtis, premier et seul – même si l’on croît parfois entendre la performance d’un musicien et de son double. Leste, l’archet dit les volumes changeants (ici les insistances, là les suspensions fragiles) d’une musique qui s’invente dans la durée, et plus encore par l’osmose – toujours dans le livret, Ruyter ne note-t-il pas : « (…) Naldjorlak (dont le titre, inventé par la compositrice en tibétain approximatif, évoque le concept d’union). Les cors de basset suivront les mêmes principes, à la différence près que leur chevauchement dessineront d’autres courbes, arrangées toujours en riches parenthèses. Entre elles, d’autres sons continus encore, faits de tout ce qui les a précédé, et s’en nourrissant même : lorsque les trois musiciens interviennent ensemble, la supposition tient de l’évidence. Ainsi, les mouvements du ballet irrésolu qu’est Naldjorlak III pensent leurs variations dans le retour de l’antienne insaisissable que fredonne Curtis et dans le souvenir de cors entrant en résonance. Toujours en cause, l’osmose plus tôt suggérée, et pour conséquence maintenant : la pâmoison.

Anglais